La légende
Permettez que je vous contasse ce qui se transmet, par générations successives, ici-bas, au sujet des origines du comté de Brocéliande, intégrant le domaine de « LA GALNAIS », souvent dénommée « la sérénissime Ploermelaise ».
Légende « Arthurienne » ou réalité moyenâgeuse, il aura fallu que je remonte sur 31 générations douteuses, issues de plusieurs lignées dépravées, pour qu’au milieu des chevaliers de la table ronde resplendisse le duc « FERDINAND de LIANDE ».
Il engendre, avec quelques fées faciles, dont Viviane, et surtout Morgane, (qui piège les hommes infidèles, et donc vivement décriée par Lancelot), il engendre donc l’altière MICHELINE de LIANDE, faite comtesse de Broçé par mariage arrangé, pour réunir les terres du DUC de Liande et du COMTE de Broçé, noble sulfureux d’ailleurs empoisonné dans des conditions suspectes et comploteuses.
Nous sommes alors en 1467. Le duché possédait la « fontaine de BARENTON », réputée pour faire pleuvoir, dont on peut encore voir deux puits de résurgence, dont l'un d'eux est maudit, alors que le comté apportait, en plus du « VAL sans RETOUR » les fameuses longères de « LA GALNAIS », demeure de votre hôte encore maintenant. Ce domaine rendit d’ailleurs jalouse ANNE de BRETAGNE, qui chercha à lui nuire.
Les textes du traité « coustumes de la forêt Brécilien » feraient état des terres de « LA GALNAIS », dont certains passages seraient repris dans le roman de Gertrudeizh, sans aucun doute, si cette histoire décriée avait été vraie. Mais les lieux étant propices aux imaginaires embrumés et aux légendes hasardeuses et tenaces, le talentueux auteur, moi, véritable descendant d’un Monsieur DEU, mon grand-père, s’autorise l’outrecuidance d’être le géniteur des fables de « LA GALNAIS » avec toute la verve et la faconde que j’ai le droit de m’octroyer.
La contrepartie m’oblige à me battre avec ferveur et courage pour faire perdurer le mythe, et protéger chevaleresquement mes convictions inventées.
Gîte Micheline ou Ferdinant?